Description
Kerosene 6 Mai 98
Contrairement aux récents albums des Bushmen et de Sixpack auxquels on peut les comparer (les premiers pour le label -et le batteur-, les seconds pour la musique), cet album des Shaggy Hound ne fait pas effet dès la première écoute. Peut-être parce qu’inconsciemment, on restait encore sur le précédent maxi qui était sorti il ya bien longtemps sur Weird rds et qui s’apparentait réussi entre Nirvana et le punk-pop australien des Hard-Ons. Peut-être parce qu’on s’attendait à ce que les titres déboulent à 100 à l’heure. Et c’est vrai que ceux qui n’ont pas suivi l’évolution musicale des Bordelais depuis ce disque risquent d’être fort surpris, voire même de ne pas reconnaître le groupe. Entretemps, les Shaggy se seront découverts de nouvelles orientations, de nouvelles influences, une approche différente que l’on pourrait attribuer au label Revelation et à des groupes comme Sensefield (“Question of time”), Texas Is The Reason , Samiam (“Going home”) ou Sugar. L’urgence d’un punk rythmé a cédé sa place à des émotions plus posées, à des structures moins linéaire et des compositions beaucoup plus ambitieuses. Et quel résultat ! L’arrivée de Simon à la batterie a son importance dabs l’équilibre du groupe, et même si on ne le ressent pas forcément à l’écoute du disque (et c’est un peu dommage), l’impact en concert est, lui, d’une évidence flagrante. Neuf titres + une plage cachée (un titre déjà sorti et réenregistré) et autant de tubes à se mettre sous les dnets, voilà qui va sûrement les imposer aux yeux de tous. Avec celui des Bushmen, Lollipop peut se vanter d’avoir sorti deux des meilleurs albums de ce début d’année. Je m’incline, bravo ! (Dan)
Rocksound 57 Avril 98
Voici enfin le dernier volet du tryptique Bushmen / Sixpack / Shaggy Hound, le tout à quelques semaines d’intervalle. Avec cette légion, si les indies awards existaient, Dieu que la France aurait de serieuses prétentions aux consécrations suprêmes ! Bushmen et Sixpack viennent de hausser le débat de plusieurs crans, les Bordelais auront-ils su relever le défi Super challenge ! On annonçait le nouveau² Shaggy Hound orienté Jawbreaker et là, avec “Parklaan”, Séverine, frank et Simon s’immiscent dans une voie peu usitée, périlleuse. Peu nombreux sont les groupes à la jouer post-pop-punk clifornien incluant de fortes mélodies à consonances beatlesiennes. On pense éviedemment à Shades Apart, Texas Is the Reason, Promise ring, Knapsack et Samiam. Shaggy arrive même à nous rappeler les défunts Anglais d’Elmerhassel, une référence. dans ce genre d’exercice, il en est certains qui oublient les guitares au bord du chemin pour peaufiner arrangements et mélodies. Avec Shaggy Hound, pas de souci, le groupe n’a pas de toute façon eu six mois pour enregistrer et est donc allé à l’essentiel, guitares en avant, six-cordes pleines de vitalité. ce neuf titres (plus un instru en bonus track) a le mérite d(offrir ce que nous attendions, un beau disque. Il est dommage que Bushmen et Shaggy Hound partagent le même batteur (et quel batteur !), ce qui les empêchent de jouer sur une même affiche, imaginez un concert Somerset / Fake Hippy / Shaggy Hound / Bushmen / Sixpack ! La tuerie totale…. (Patrick Tad Fouhloux)
Foetustriel 12 Avril/Mai 98
A peine introduit dans le mange-disque le nouveau CD des Shaggy Hound aurait pu surpendre par son côté poppy. Il n’en fut rien car j’étais déjà mis au parfum de cette évolution par les récentes prestations des Bordelais ainsi que par les différentes compils où ils apparaissaient. Shaggy Hound ralentit le tempo, affine les mélodies, joue avec force et précision dix titres qui fleurent bon le label Revelation à certains moments en tout cas, dix titres authentiques et sans surproduction inutile. Ce trio bordelais, c’est comme une bonne bouteille de vin qui prend le temps qu’il faut pour vieillir, le temps qu’il faut pour s’impregner de saveurs et atteindre maturité et sérénité. Shaggy Hound c’est ça ! C’est une bonne bouteille qui a pris de l’âge et qui ne s’en trouve que meilleure. Santé ! (NC)
Rage 34 Mars 98
“Parklaan” est le premier véritable album des Bordelais convertis de Shaggy Hound. Le label Marseillais Lollipop (Bushmen) sort coup sur coup deux des groupes français les plus en vue et les plus prometteurs du moment. La musique de Shaggy Hound s’est émancipée depuis les premiers enregistrements. Perfectionniste, amoureux des mélodies, le trio aime prendre son temps, pour degotter les bons refrains, les parties de guitares contagieues (Shiver). Il ne peut pas se satisfaire du plus simple et du plus binaire. Ces derniers mois ont vu le groupe ralentir ses tempos pour un post hardcore mélodique plus posé et mélancolique. On vogue dans leaux des dernière recrues de Revelation, entre Texas Is The Reason (influence indéniablement présente sur Question Of Time) et Sahdes Apart soupoudré d’une pincette de Sugar. “Parklaan” est rempli de petites perles émotionnelles (Such A feeling), de véritables moments de passions héroïques. l’attente fut longue mais pas vaine. Pourtant, on sent le groupe capable d’aller plus loin. Shaggy Hound est incontestablement doué mais il lui manque encore ce petit quelque chose qui le placerait au niveau des pointures américaines. Un petit quelque chose que l’on sent à portée de mains. On a confiance. Déjà que l’on devient chauvin en écoutant “Parklaan”, on ose à peine penser au futur. (Olivier Portnoy)
Mix 47 Avril/Mai98
On l’attendait depuis des lustres, ce premier album de Shaggy Hound. Moult singles et compilations nous avaient tenu en haleine et fait patienter. Mais il fallait bien que les Bordelais se jettent un jour dans le grand bain. c’est chose faite avce ce premier album enregistré au Pays-Bas. Un pays où le trio ne s’est ni égaré dans les champs tulipes ni évaporé dans les coffee-shops. Les dix titres (un instrumental est caché) qu’ils nous servent sur “Parklaan” confirment tout le bien que l’on pensait d’eux. Morceaux nerveux, sensibilité à fleur de peau, puissance maîtrisée, interprétation intense, influences noise-grungeassumées sans renier leur sens de la mélodie ni leur personnalité, et surtout un déferlement de guitares qui ne vous lâchent pas… Du power-punk avec deux grands P, et un grand groupe. (Jean-Noël Levasseur)
L’Indic 39 Mars 98
Après avoir aligné les splits 45 tours ainsi qu’un sept titres sortis sur Weird records, Shaggy Hound livre ici sa première “longue” oeuvre. Le pied un rien plus appuyé sur le frein, le groupe décélère le tempo et met plus l’accent sur les mélodies aussi bien vocales qu’instrumentales. Si les réminescences hardcore (Shiver, Such a feeling) persistent et le punk pointe le bout de son nez au détour d’un jeu de batterie ou d’un riff bien senti, une certaine retenue est parfois de mide (There she goes). Parklaan est l’album accompli d’un groupe qui a définitivement mûri, jouant plus avec les atmosphères et les textures et enrichissant son vocabulaire musical. Depuis 93, Shaggy Hound a utlisé son énergie et nous la livre aujoud’hui, gravée sur les sillons … pour toujours. (Rahan)
Ox Fanzine 31 Mars 98
Seinem Namen alle Ehre macht, Lollipop, mal wieder mit seinem neuesten Output Shaggy Hound. Wie bei den Labelmates Bushmen dominieren dis süssen zuckrigen Töne, auch wenn man zur Abwechleslung ganz gern mal die Gitarren krachen lässt. Auf den heimischen Plattentellern rotieren wahrscheinlich ziemlich oft Sugar und Superchunk, aber auch der Klasse von Texas Is The Reason ist man sich bewusst. Klarkönnte ich jetzt rumlabern von wegen “Tja, aber die originale…”, aber die Franzmänner machen ihre sache so überzeugend, dass mir die Lust fehlt gross rumzumäkeln. Ausserdem ist ihre Art von Emocore die Rockigflockige und nur bedingt melancholische bzw. weicheierige Ausprägung (und dass Emocore nicht gleich Emocore ist, ist klar) in Europa bisher gar nicht so verbreitet, zumindest gibt es hier nicht allzu viel Bands, die so einen Sound spielen. Bleibt zu hoffen, dass sich die Band auch mal diesseits des Rheins sehen lässt und nicht wie so viele andere Kapellen aus unserem Nachbarland nur im Heimatland zum Tanz aufspielt. ***** (dh)
Furia 7 Mars 98
On l’attendait, le voici enfin arrivé, l’album des Bordelais. Dès la première écoute, on se dit effectivement que Shaggy Hound a complètement changé d’horizon muiscal. D’un punk-rock sauvage, basique mais néanmoins bien executé, on est passé à une musique plus calme, plus travaillée, plus émotionnelle, mais qui n’a rien perdu en puissance. Le groupe se dit fervent auditeur des groupes du label Revelation et cela se ressent dans leurs compos. On peut les rapprocher de Farside, Shades Apart ou Taxas Is The Reason. 10 titres (dont un instrumental tiré du split avec Cooper) de grande classe.
Abus Dangereux 56 Mai 98
Il faut que je vous previenne, si vous n’avez pas vu les Shaggy Hound sur scène récemment, si le seul souvenir qu’il vous reste est leur disque précedent, vous allez halluciner gravement. Car pour avoir évolué, les Shaggy Hound ont évolué. non pas qu’ils aient viré Muzo (leur chien), mais parce que de leur punk plutôt pop, ils sont passés à une pop un peu punk. Les chansons ont ralenti pour gagner en epaisseur du côté des mélodies et de leur structure qui est maintenant assez loinde la linéarité. On pourrait parfois penser à certains morceaux de Drive Blind (C’est très approximatif comme comparaison) mais avec la voix de Frank quielle aussi a changé. Une voix qui est devenue plus aigûe, plus adapté à leur nouvelle orientation musicale. je ne vous cacherais pas qu’il m’a fallu deux ou trois écoutes pour balancer mes souvenirs, devenus des préjugés, quand à la musique des Shaggy Hound mais si l’on prend la peine d’écouter cet album comme celui d’un groupe totalement nouveau, il a de réelles qualités, mélodiques en particulier. (Eric)
L’Oreille Cassée 11 Mars 98
L’évolution de ce groupe bordelais s’est faîte disque après disque. Avec cet album le trio arrive à maturité, le hardcore rapide fait place à la pop-core proche de celle développée par une partie des groupes de Revelation ou encore de groupe comme Samiam. l’album a été enregistré en Hollande, ceci s’explique par leur complicité avec Cooper avec qui ils ont sorti un MCD sur le même label. A signaler que Simon (le batteur des Bushmen) a rejoint le tandel d’origine : Franck et Séverine. Neuf titres remplis de spleen et un instrumental qui devraient plaire j’en suis sûr aux fans de mélodies ciselées. (LL)
1 Reason
2 Killer
3 Shiver
4 Such A Feeling
5 Question Of Time
6 Sorry Now
7 Going Home
8 There She Goes
9 New Station
Lollipop Records
1998-03-02
Lolli 07